Mon premier désir était de réaliser un « SHURIKEN » identique à celui de PREDATOR. En recherchant sur internet j’ai trouvé celui de FETCHOU, et là j’ai décidé de m’inscrire sur le forum.
Après quelques dessins et projets de fabrication, je suis partie en vacances. J’ai repensé à mon projet et décidé de le laisser tomber pour quelque chose de plus facile, car je ne me sentais pas capable de réaliser une copie aussi réaliste et élaborée.
Ma décision était prise, je vais réalisé mon propre SHURIKEN, conception, dessin, mécanisme, en espérant que tout fonctionne comme prévu.
Voici les premières ébauches de plans (pendant les vacances) ainsi que les découpages en papier qui m’ont permis de valider l’aspect définitif.
Après un essais de fonctionnement pour le repliement de l’engin, il ne restait plus qu’a trouver les matériaux.
Mon séjour en Italie m’a permis de trouver des profils en aluminium anodisé que je n’avais jamais vue en France.
De retour au bercail, les plans sont mis au propre sur ordinateur, et voici les photos du projet fermé et ouvert.
La matière première est de l’aluminium épaisseur 3m/m découpé en bande de 40 m/m (largeur des bras). Pour les petites pièces de décoration rapportées : alu anodisé 1 m/m largeur 30 m/m, tube alu 6 m/m, rondelle laiton 10 * 27, tige en laiton diamètre 3m/m.
Enfin un peut de temps libre pour poster la première fabrication.
Première fabrication, comme tout prototype, il faut adapter et résoudre les détails de finition et de fonctionnement.
Remarque : les dimensions et la taille des éléments utilisés m’ont obligés à modifier et adapté la conception du shuriken.
Les plans sont imprimés sur des feuilles autocollantes (étiquettes au format A4), ont découpe grossièrement et on colle sur le film de protection de l’aluminium, pour éviter d’avoir à les décoller avec du solvant.
On découpe l’aluminium à la scie à chantourner, surtout on ne coupe pas sur le trait mais juste à l’extérieur, il vaut mieux ajuster à la lime que de recommencer la pièce. On perce une pièce on positionne l’autre dessus et ont perce l’ensemble, on les assemble avec une vis, on perce un autre trou, et on met une autre vis, ainsi on peut terminer le perçage.
L’ajustage des pièces entre elles se fait à la lime, ou au papier de verre fin, il m’arrive de fabriquer moi même les limes, un bout de bois ou de métal de la section voulue, entouré de papier verre et le tour est joué. Exemple pour les demis cercles, un tube plastique entouré de papier verre.
On colle les éléments entre eux avec des points de colle, on assemble les pièces avec les vis, et ont les met sous presse, étant donné la série de 6 ut de pièces à faire, il vaut mieux fabriquer des éléments en bois pour cet usage, les trous permettent le passage des vis de positionnement qui évitent que l’assemblage ne bougent au moment du serrage.
Pour permettre les mouvements au niveau des articulations , la colle seule ne suffit pas à laisser le jeux nécessaire, je rajoute dans le collage une épaisseur en plastique rigide d’un emballage.
Ponçage obligatoire de l’aluminium brut, avec ajustage des éléments, le plus dur la lame finale, le passage sur la ponceuse à bande fait chauffer l’aluminium, et la colle lâche, une bassine d’eau à proximité est obligatoire pour le refroidissement, sinon on recolle.
Voici une lame presque terminée
Il en manque cinq autres, et le mécanisme qui reste à élaborer correctement pour l’ouverture du SHURIKEN, en effet les lames doivent se déplier en même temps, rester dans la position ouverte, chaque lame pèse environ 370 gr.
Essai de fonctionnement et de dépliement de la lame sur un socle provisoire.
Le support est très petit et tout doit tenir dessus.
La première lame est fin prête.
La fabrication du premier bras m’a demandé un week-end non stop de travail, mise au point et adaptation des détails, cette mise au point faite m’a permis d’en réaliser 2 autres en dilettante le week-end suivant, et de préparer un peut tous les soirs les autres lames.
WEEK-END studieux tout est découpé, et collé, j’avais hâte de faire un essai d’assemblage, deux lames sont à former définitivement, mes doigts n’en peuvent plus, le papier verre la lime et la ponceuse sur table ont réussis à les user eux aussi.
Voici l’assemblage sur un panneau de bois.
Le résultat correspond exactement à mes espoirs. Par contre le fonctionnement risque de me poser
d’autres problèmes, vive le dessin informatique pour faire les essais de fonctionnement.
Premier essai de fonctionnement, la liaison prévue entre les six pièces à été modifiée, pour éviter les frottements inutiles, le mécanisme d’ouverture et fermeture servira en même temps de liaisons pour que les lames se déplient toutes ensemble.
Le mécanisme démonté
Le mécanisme monté
ET merci à DV pour la suggestion des ressorts, les premiers essais m’ont permis de faire une ouverture complète grâce au ressort. Le mécanisme de liaison( la pièce ronde au centre) me sert donc à guider l’ensemble, et à le tenir fermé. DUR DUR pour le refermer et retendre les 6 ressorts en même temps. Des réglages s’imposent, comme par exemple le jeux des différentes pièces en mouvement qui font que la fermeture n’est pas parfaite, et le choix des ressorts.
Une autre idée me semble peut être un peut mieux, grâce à des engrenages, l’entraînement et la liaison devraient mieux se faire dans un sens comme dans l’autre.
Mais cela est une autre histoire car il va falloir trouver les engrenages adéquates.
D’autres photos,
LE MECANISME EN PLACE
VUE GENERALE ENVERGURE 70 CM ? SANS LES COUTEAUX .
APRES FERMETURE
Et comme il faut toujours courir deux lièvres à la fois, pour en avoir au moins un, vous devinerez facilement à quoi correspond cette étude de plans d ‘exécution, avec les différentes phases et perfectionnements, pour faire ouvrir et fermer le « SHURIKEN PREDATOR «